de nos viles mésaventures j’abhorre la vibration jamais la musique d’infini à l’heure du doux pays dont tu n’as pas idée le fier tempérament de l’or s’échappe de la chute des os nul ne se doute alors de la réjouissance de nos cœurs laborieux la vieille peau des mots de velours allume les doux autrefois de peinture en cavale je me repends à l’intérieur brûlée à ta respiration rauque sur le sentier froissé des maîtresses les vainqueurs sont à genoux les ailes repliées les glissements faibles ont raison des baisers les vierges passent comprimant leurs fichus la rivière visse son clair papier de bête les poissons chantent l’amertume l’extase est tarie tu brames encore alléché par l’odeur incolore de ta compagne qui porte la flamme au cœur la sagesse a lavé d’eau nos vies lascives je meurs de me montrer je meurs féroce dans le matin léché d’étouffements serviles les amantes en larmes repassent le pied léger écrasant ma richesse prisonnière de tes pas perdus
50 nuances de générateur a pour objectif de se réapproprier les mots, de tordre le texte pour y réinjecter de la littérature.
Le principe en est simple :
1. générer un fragment aléatoire, en anglais, inspiré du livre 50 nuances de Grey
2. faire traduire le passage en français par Google
3. passer le résultat obtenu dans une machine à cut-up
4. Réécrire le texte
5. Répéter l’opération 50 fois